LA DAME DU JARDIN DE VERRE

La dame du jardin de verre

Aime Verlaine, aime Rimbaud

Les feuilles mortes de Prévert

Et l’aube de Victor Hugo.

Si elle dessine un bateau ivre

Sur des ardoises en morceaux

C’est pour y écrire son livre

Ouvert au bal des oiseaux.

Si elle palabre avec les arbres

Au rythme d’un tambour frappé

C’est pour trouver une voie libre

dans la lumière d’la canopée

Avec des contes et des légendes

Elle nomade en des pays

De Istanbul jusqu’à Guérande

Passant les Indes, l’Andalousie.

Si des soucis, des fleurs, elle sèche

Sur des tamis au creux d’la nuit

C’est pour soigner le temps qui fâche

Pétri des tourments de l’ennui

Quand de sa voix elle vous raconte

Sa valse lente de l’amour

Trois petits pas autour du monde

C’est comme un’ danse de velours.

Comme un’ danse au goût sauvage

Une cueillette au chemin fou

Un’ traversée des heures sages

Avec un’ rose autour du cou.

La dame du jardin de verre

Aime Verlaine, aime Rimbaud

Les feuilles mortes de Prévert

Et l’aube de Victor Hugo.

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