
Donnez-moi un zeste de citron pas trop pressé
sur la pente du temps blessé
pour freiner le TGV fou qui m’égare à la guerre des heures
Donnez-moi un zeste de danse des désespérés
sur la piste immense qui valse
jamais celle à mille temps
mais plutôt une milonga lente
au cirque tango dressé dans l’infini cosmos
Donnez-moi un zeste de patience
à ce tour de l’horloge
devant le silence d’un ancien nécrologe !
Un zeste de retenu
Un zeste pas déplacé
au bout du temps ténu
au goût d’un citron… pas trop pressé.